Stéphanie-Félicité de Genlis
Abstract
Dès les années 1780, l’œuvre pédagogique de Stéphanie-Félicité de Genlis (1746-1830) connaît outre-Manche un succès considérable qui se poursuit à la période romantique. Favorable aux premières mesures révolutionnaires, l’écrivaine, très liée aux Orléans, prend néanmoins ses distances avec le nouveau régime. Partie en émigration, elle revient en France en 1800. Après la paix d’Amiens et sous la Restauration, elle reçoit la visite de nombreux voyageurs britanniques. On s’intéresse ici aux liens que, de l’Ancien Régime aux tout premiers jours de la Monarchie de Juillet, cette autrice à l’œuvre abondante et protéiforme entretint avec des ressortissants de la couronne britannique ainsi qu’aux principales expériences de sociabilité qui furent les siennes durant ses deux séjours en Angleterre.