Deux Traductions inédites en vers de José-Maria de Heredia
Résumé
Le 29 décembre 1858, José-Maria de Heredia, à peine âgé de seize ans, envoie à sa mère une traduction en prose d'un fragment des « Placeres de la melancolía » de son cousin le poète José María Heredia (1803-1839), à qui il doit son prénom 1. « Je tiens à ce nom de José Maria parce que c'est celui d'un neveu de ton père, très distingué et qui est mort très jeune ; nous avons voulu le faire revivre en te le donnant », lui avait expliqué sa mère en 1853 2. Dix ans plus tôt, elle avait noté dans son journal intime, quatre mois après la naissance de son fils : « Je lui ai donné un nom de poète 3. » Heredia deviendra effectivement poète. Ce prénom et ce nom ont pesé sur sa destinée 4 : très tôt, il s'est intéressé aux poèmes de son cousin, qu'il a voulu traduire, puisque sa langue maternelle était le français. Dès son adolescence, il a associé la poésie à la traduction ; et bon nombre de ses poèmes en français transposent des idées et des sentiments venant du monde hispanique.
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