Do you speak Kubrick? Orchestrating Transgression and Mastering Malaise in The Shining
Abstract
In The Shining, Stanley Kubrick appropriates the codes of gothic horror and uses them to create both an extremely effective film and a commentary on the workings of horror. Ironically, it is through his obsessively controlling and all-encompassing directorial style that Kubrick best conveys the gothic themes of transgression, ambiguous identity, and the monstrous/abject. Kubrick's idiolect combines original source material (Stephen King's novel, Bartók's music) and cinematic technique, transforming them in ways which force the spectator into an uneasy dialogue based on Kubrick's filmic language.
Dans son film, Shining, Stanley Kubrick s'approprie les codes génériques de l'horreur et du gothique, créant à la fois un film efficace et un commentaire sur les rouages du genre. Il est ironique que Kubrick se serve de son style notoirement autoritaire et méticuleux afin de transmettre les thèmes gothiques de la transgression, le brouillage de l'identité et l'abject/monstrueux. L'idiolecte cinématographique Kubrickien transforme ses sources (le roman de Stephen King, la musique de Bartók), forçant ainsi le spectateur à dialoguer avec le film dans un langage qui le met mal à l'aise.