Le choix proposé par certains membres de l’équipe ainsi que les hasards de l’édition ont amené l’EIRIS lors d’une de ses séances de travail à examiner de concert un article relativement ancien de Dominique Noguez, « Petite rhétorique de poche », qui par ailleurs renvoie à d’autres ouvrages en la matière, et un livre plus récent de Laurence Caillaud-Roboam, qui s’appuie sur Plantu pour illustrer un propos également rhétorique. Le problème soulevé par ces deux ouvrages est que le domaine de la rhétorique se restreint traditionnellement au discours. Discours qui suppose un auditoire : un orateur s’adresse en effet verbalement à un public, et ce, pour le persuader. Or, en présence de caricatures, nous nous trouvons dans une toute autre situation.