Entre proto- et post-humanité, quelle trace de l'humain ?
Abstract
À partir d'une analyse sémiotique comparatiste, cet article aborde deux figures limites de l’évolution qui brouillent les frontières de l’humain : le proto-humain (2001 : A Space Odyssey d’Arthur C. Clarke et Les Animaux dénaturés de Vercors) et le post-humain primitif (Hothouse de Brian Aldiss et La planète des singes de Pierre Boulle). Ces romans présentent plusieurs traces perçues comme typiquement humaines, celles d’une promesse pour les uns et celles d’un passé révolu pour les autres, celles de la nature et celles de la culture, et qui seraient donc à même de dessiner les contours d’une éventuelle définition de l’humain. Or, celle-ci nous échappe sans cesse, et révèle sa propre artificialité, en même temps que la nécessité de continuer à la questionner.
Domains
LiteratureOrigin | Explicit agreement for this submission |
---|
Loading...