The perception of diatopic variation over time
La perception de la variation diatopique au fil du temps
Abstract
As early as the 18th century, lexicographers such as Grégoire de Rostrenen and Dom Le Pelletier observed that Breton was spoken differently in different cantons and dioceses. The travel writers of the 19th century only noted a generalized use of the language in Western Brittany, except for Mérimée, who was very upset to discover the variation. Later, the staff in charge of the administration, historians and linguists took into account the fact that Breton was certainly spoken there, but above all a variety of Breton. Those who were most confronted with the diatopic variation were the bishoprics and members of the clergy, since Breton was the language of preaching and catechism until the middle of the 20th century. Some emphasise inter-comprehension, others differentiation. Was there ever a Breton koinè?
Dès le XVIIIe siècle, les lexicographes, tant Grégoire de Rostrenen que Dom Le Pelletier, observent que le breton se parle différemment selon les cantons ou les diocèses. Les écrivains voyageurs du XIXe siècle ne font que le constat d’un usage généralisé de la langue en Basse-Bretagne, si ce n’est Mérimée, fort contrarié de découvrir la variation. Plus tard, ce sont les personnels en charge de l’administration, les historiens et les linguistes qui prennent en compte le fait qu’on y parle certes le breton, mais surtout un breton. Ceux qui ont été le plus confrontés à la variation diatopique, ce sont les évêchés et les membres du clergé dans la mesure où le breton a été la langue de la prédication et celle du catéchisme jusqu’au milieu du XXe siècle. Les uns mettent l’accent sur l’intercompréhension, les autres sur la différenciation. A-t-il existé une koinè bretonne ?
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