Roman Armorica: assimilation or resistance?
L’Armorique romaine : assimilation ou résistance ?
Abstract
Long regarded as one of the last bastions of a Celtic world crushed under the boot of the invader, Roman Armorica long fed the fantasies of a society traumatised by the military debacles and cultural upheavals it had just experienced. It was not until the birth of a truly regional scientific archaeology (Sanquer, Galliou, 1981) that it was finally accepted that, far from representing the sudden intrusion of an alien culture into the Latin civilisations of western Gaul, the conquest of the Armorican tribes was merely the culmination of multiple and repeated contacts between the countries of the Mediterranean basin and the 'barbarians' of north-western Europe.
Longtemps considérée comme l’un des derniers bastions d’un monde celtique écrasé sous la botte de l’envahisseur, l’Armorique romaine a longtemps nourri les fantasmes d’une société traumatisée par les débâcles militaires et les bouleversements culturels qu’elle venait de vivre. Il fallut attendre la naissance d’une véritable archéologie scientifique régionale (Sanquer, Galliou, 1981) pour qu’on admette enfin que, loin de représenter la brutale intrusion d’une culture allogène dans les civilisations laténiennes de l’ouest de la Gaule, la conquête des tribus armoricaines ne constituait que le point d’aboutissement de contacts multiples et répétés entre les pays du bassin méditerranéen et les « barbares » du nord-ouest de l’Europe.
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