Straight Lines and Deviating Paths in Lydia Maria Child’s Hobomok; A Tale of Early Times (1824)
Abstract
Les lignes dans Hobomok; A Tale of Early Times, premier roman de Lydia Maria Child (1824), sont partout. Bâtie sur une intrigue qui amène une jeune Puritaine à s’enfoncer dans la forêt, dessiner un cercle autour d’elle et faire le vœu d’épouser le premier homme qui y pénétrera, l’histoire de mariage amérindien et de métissage que propose Child joue avec des lignes tant physiques que symboliques. Répondant à l’appel à écrire un roman national qui traverse la période jacksonienne, ce roman historique situé dans le Salem puritain est construit sur deux lignes dynamiques : la flèche du temps comprise comme une téléologie amenant directement des Pères pèlerins aux États-Unis indépendants ; et la Frontière, qui marque l’avancée de la civilisation sur la wilderness. Pourtant, le roman n’a de cesse de nier les lignes droites, préférant les contournements et les flottements, pour proposer une version alternative de l’histoire de la jeune nation.