« “[P]arece que tienes más confianza en la cerradura de Philomena que en la ganzúa de la vieja Claudina” : la porte et ses implications métaphoriques dans le cycle célestinesque » - Université de Bretagne Occidentale Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue e-Spania - Revue interdisciplinaire d’études hispaniques médiévales et modernes Année : 2021

« “[P]arece que tienes más confianza en la cerradura de Philomena que en la ganzúa de la vieja Claudina” : la porte et ses implications métaphoriques dans le cycle célestinesque »

Résumé

La Celestina y sus seis continuaciones (1534-1570) escenifican un espacio urbano en el que los personajes van y vienen, en un movimiento continuo, en pos de dinero y placeres carnales. Estas idas y vueltas no se detienen en el umbral de las casas, ni mucho menos: el espacio doméstico –el de las escenas de prostitución que proliferan en los epígonos de Rojas– está «agujereado» por todas partes. En una especie de movimiento centrípeto, los personajes masculinos, en su tentativa de «entrar en lo vedado», se acercan mal que bien a la intimidad femenina… En este universo altamente sexualizado atravesado por fisuras y grietas, la puerta y sus derivados (umbrales, vanos, ventanas) dan pie a unos usos metafóricos eróticos que vienen a cuento y que nos proponemos analizar en este trabajo.
La Celestina et ses six continuations (1534-1570) mettent en scène un espace urbain dans lequel les personnages vont et viennent, dans un mouvement continu, en quête d’argent et de plaisirs charnels. Ces allées et venues ne s’arrêtent pas au seuil des maisons, loin s’en faut : l’espace domestique – celui des scènes de prostitution qui prolifèrent chez les épigones de Rojas – est « troué » de toutes parts (châssis mal calfeutrés derrière lesquels se cacher, porte mal lambrissée, cloison mal insonorisée). Dans une sorte de mouvement centripète, les personnages masculins, dans leur tentative d’« entr[ar] en lo vedado », se rapprochent tant bien que mal de l’intimité féminine… Dans cet univers hautement sexualisé traversé de lézardes, la porte et ses dérivés (seuils, huis, fenêtres) font l’objet de détournements métaphoriques érotiques tout trouvés, que nous nous proposons d’analyser.
Fichier non déposé

Dates et versions

Identifiants

  • HAL Id : hal-03543011 , version 1

Citer

Guerry François-Xavier. « “[P]arece que tienes más confianza en la cerradura de Philomena que en la ganzúa de la vieja Claudina” : la porte et ses implications métaphoriques dans le cycle célestinesque ». e-Spania - Revue interdisciplinaire d’études hispaniques médiévales et modernes, 2021, Portes et seuils au Siècle d'Or. Métaphores et symboles, 39, pp.1-12. ⟨hal-03543011⟩
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