Le breton de Jean-Pierre Calloc’h
Résumé
Ecrivain actif au début du XXe siècle, Jean-Pierre Calloc’h se trouve à la convergence de plusieurs usages graphiques du breton, qu’explique le contexte sociétal de l’époque. Le breton de l’île de Groix est sa langue maternelle, mais personne avant lui n’a jamais écrit en groisillon : le breton cultivé est soit le vannetais classique, forgé par l’Eglise depuis le XVIIe siècle ; soit un breton livresque de coloration surtout finistérienne, qui a gagné ses lettres de noblesse avec la publication du BarzazBreiz et alors en voie de standardisation. La grande originalité de Calloc’h est d’avoir concilié la variation du breton et de l’avoir exploité à des fins littéraires pour construire son œuvre.