UN PARENT SEUL, ÇA N'EXISTE PAS !
Abstract
Abstract
The recent enthusiasm for organising “parent support groups”, that emerged
with the development of policies and provisions to assist parenthood, leads
us to question the epistemological principles that may usefully guide the procedures
to implement and facilitate such clinical bodies. Participation by the
author over more than twenty years in the “Parentel” association legitimises
him in reporting on an original experience in terms of the lessons
that can be drawn. It emerges that parent support groups, located as they are
at the meeting point of prevention and care, effectively bring to the fore the
fundamental issues of the parental function (on condition that sufficient attention
is devoted to how things work out). Here too, psychoanalysis may orient
clinical practice, as exerted by psychologists, in so far as it takes into account
the intersubjective, meaning the social, dimension of the psyche.
L’engouement récent pour la pratique de « groupe de parole pour les parents »,
né avec le développement des politiques et des dispositifs d’aide à la parentalité,
conduit à s’interroger sur les principes épistémologiques qui peuvent
utilement orienter les modalités de mise en oeuvre et d’animation de telles
instances cliniques. L’expérience que l’auteur en a depuis désormais plus de
vingt ans à Parentel légitime qu’il rende compte d’une expérience originale
en la matière et des enseignements qu’on peut en tirer. Il apparaît que,
situés au carrefour de la prévention et du soin, les groupes de parole pour
les parents mettent en scène efficacement, pour autant que l’on veuille bien
correctement le prendre en compte, les enjeux fondamentaux de la fonction
parentale. Là encore, la psychanalyse peut orienter une pratique clinique,
mise en oeuvre par des psychologues, en tant qu’elle prend en compte la
dimension intersubjective, c’est-à-dire sociale, de la psychè.
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