Les châteaux et la mer : l’exemple breton
Abstract
La péninsule bretonne offre des centaines de kilomètres de côtes dont certains sites ont pu se prêter à l’implantation de châteaux. Ces forteresses ont été des ouvrages de contrôle et de surveillance d’un littoral fréquenté, parsemé de dizaines de « ports » et soumis à des descentes ennemies. Bien plus que sur le littoral lui-même, c’est au fond des estuaires, au premier point de passage guéable par une route établie en retrait du rivage qu’ont pu être érigées des forteresses générant des agglomérations castrales. On a alors pu privilégier un site de hauteur ou construire le château au plus près de l’eau, du pont, de ses corollaires - moulins et retenues d’eau – et du port, interface commerciale mais aussi véritable porte d’entrée pour un envahisseur.