L’image du futur enseignant d’EPS à travers « l’écrit 1 » du CAPEPS externe (1979-2012)
Abstract
En décembre 2013, le Laboratoire d’histoire et de socio-anthropologie du sport, équipe du Centre de recherche et d’innovation sur le sport (CRIS) de Lyon, organisait une journée d’étude consacrée aux liens entre recherche, enseignement et usages de l’histoire dans le cadre de la préparation au CAPEPS et à l’agrégation d’EPS. La manifestation, qui a rassemblé des enseignants et enseignants-chercheurs en STAPS ou en ESPE venus de toute la France, a connu un vif succès. Si celui-ci témoigne de l’intérêt que portent ces formateurs aux contenus de l’épreuve d’écrit 1 dans les différents concours, il révèle aussi l’existence d’interrogations profondes et partagées sur le statut et, peut-être plus encore, sur le rôle de cette épreuve dans le recrutement des futurs enseignants. Depuis 1979, l’« écrit 1 » du CAPEPS, qui demeure dans sa philosophie et ses objectifs de même nature depuis cette date, a connu des variations de contenus et de modalités. Nous proposons ici d’analyser ces variations afin d’éclairer l’évolution du profil de professionnalité attendu des candidats au concours, alors que la question de la professionnalisation des futurs enseignants d’EPS n’est ordinairement abordée qu’à travers les épreuves de didactique et de pédagogie, notamment orales.