Récits-fantômes dans la post-géographie de l'éternel maintenant : effacement des traces et apophénie dans "Pattern Recognition" de Wiliam Gibson
Résumé
Dans « Récits-fantômes dans la post-géographie de l’éternel maintenant : effacement des traces et apophénie dans Pattern Recognition de William Gibson », Isabelle Boof-Vermesse, de son côté, propose de considérer le posthumain gibsonien comme un être désincarné, de l’information pure qui peut être conservée ou échangée. Selon elle, le roman « croise deux considérations, celle d’information en tant qu’incertitude ou nouveauté et celle d’image […], qui désormais n’est plus uniquement utilitaire, du technologique, l’image étant une autre voie pour rendre compte d’un destin rêvé de désincarnation par la transcendance de la présence ». Dans cet univers fictionnel bien près de notre réalité, l’identité ne serait plus que les traces numériques de nos intérêts du moment, des traces impossibles à contrôler par le sujet et éminemment exploitables par le système (économique).
Origine | Accord explicite pour ce dépôt |
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