Des traces éphémères aux lettres du désert
Abstract
S’éloignant de la figure du vide que l’imaginaire du désert mobilise souvent, R. Bouvet privilégie plutôt, d’une part, les traces fragiles laissées par le nomade sur son territoire : « l’empreinte, le vestige, mais aussi la trace mémorielle laissée par la parole, le poème, transmise de génération en génération, une trace que l’écriture tente de rappeler, de fixer, malgré les paradoxes que cette situation engendre ». D’autre part, elle aborde la figure de l’anachorète, qui voit dans le désert l’espace symbolique de la parole divine et un lieu dont la rigueur le prépare à la transfiguration. Les oeuvres de Flaubert, Pierre Loti, Jean Marcel, Jacques Lacarrière et André Chédid lui fournissent un corpus d’analyse d’une grande richesse.
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