Bono reipublicae natus : une louange impériale sur quelques monuments de l'Antiquité tardive (à propos d'une inscription de Lancieux : CIL, XIII, 8994 = XVII-2, 420a).
Abstract
Tirant prétexte de l'examen d'une inscription de Lancieux (Côtes-d'Armor) longtemps considérée comme un fragment de militaire, l'article s'attache au recensement et à l'étude de modestes monuments portant tous une inscription réduite à la seule formule Bono rei publicae natus, le plus souvent donné au datif. Ces monuments sont dans leur grande majorité des bases de statues mais certains pourraient avoir été des autels. Dédiés à un Auguste ou un César du IVe siècle, ils pourraient - c'est l'hypothèse proposée au terme de l'article - avoir été tous élevés en l'honneur de Constantin, qui a fait de la formule l'un des vecteurs principaux d'une idéologie accordant une grande place à l'hérédité comme justificatif du pouvoir.