Späthumanismus, 'Helmstedter Konfessionalisierung' und Säkularisierung der Schule. Zur Genese der Reform von Schule und Schulaufsicht im Herzogtum Braunschweig-Wolfenbüttel nach dem 30jährigen Krieg .
Abstract
La réforme scolaire entreprise à la fin de la guerre de 30 ans dans le duché de Brunswick-Wolfenbüttel présente des éléments indéniables de sécularisation : la création d'une inspection générale laïque confiée à un professeur de rhétorique ; la dissolution des écoles claustrales rurales au bénéfice de la revalorisation salariale des maîtres d'école urbaine ; l'émergence progressive d'un corps d'enseignants se professionnalisant et n'aspirant plus à des carrières ultérieures dans le pastorat ; enfin l'autonomisation des savoirs et la sécularisation des contenus dans la lignée d'une restauration de l'humanisme contre les modes pédagogiques de l'époque. Cette politique s'explique par la position dominante d'un courant humaniste et iréniste à l'université d'Helmstedt qui conseille le prince dans cette réforme de l'école, par la sympathie d'un souverain érudit porté au césaropapisme, et par la volonté d'un chancelier de soumettre l'Église à la raison d'État. Elle ne s'est pas déroulée sans résistance comme le montre la querelle autour de la réquisition des moyens des monastères et la fermeture des écoles claustrales qui aboutit à un violent affrontement entre le chancelier et le directeur du consistoire.