Souvestre tel qu'il sera... en anglais, ou la prolifération métatextuelle de l'oeuvre dans le monde anglophone.
Résumé
Tout commence par une recension des Derniers paysans (1851) dans l'édition de janvier 1852 du Blackwood's Edinburgh Magazine intitulé "The Rural Superstitions of Western France". Ce très long article annonce la singulière fortune de Souvestre en Grande-Bretagne et la non moins singulière production métatextuelle à laquelle le morlaisien donne lieu dans le monde anglophone. Ces textes vont à leur tour mener à la production d'autres textes : rares sont effet, parmi les quelques 35 auteurs britanniques de récits de voyage en Bretagne de l'époque victorienne, ceux qui ne le citeront (ou ne le plagieront) pas abondamment, et qui ne se citeront (et ne se plagieront) pas les uns les autres, accentuant ainsi un peu plus encore cette prolifération de l'oeuvre, sa propension à se prolonger (certains de ces récits citant des récits le citant sont aujourd'hui traduits en français en Bretagne ...). A partir de données bibliographiques, il s'agit de prendre la mesure du phénomène mais aussi, de s'interroger sur les raisons d'un succès qui ne semble pas vouloir se démentir.
Origine | Accord explicite pour ce dépôt |
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