La Poste et la langue bretonne : retour sur un malentendu.
Abstract
Pour la transcription des noms de lieux, l'anglais - langue de la mondialisation - commence à abandonner l'apostrophe avant l's marquant le complément de nom. Paradoxalement, le breton - langue de moindre diffusion - a réussi à préserver l'apostrophe très souvent présente dans les noms de lieux et de familles en Bretagne. Sous prétexte que ses nouvelles machines de tri du courrier ne reconnaissaient pas les apostrophes, la Poste a pourtant recommandé au début de l'année 2009 de choisir le français plutôt que le breton pour les dénominations des noms de lieux. Cette initiative a suscité une tempête de réactions.