La construction de compétences plurilingues : une réalité actuelle ? Exemple d'une grande Ecole d'Ingénieurs, IMT Atlantique
Résumé
A travers l'exemple de l'école d'ingénieur IMT Atlantique, nous verrons comment l'institution a longtemps favorisé la construction de compétences plurilingues chez ses futurs ingénieurs, non seulement à travers un règlement de scolarité (obligation de progresser de 3 niveaux du CECRL, attribution d'ECTS, proposition de langues non étudiées dans l'enseignement secondaire, tel que l'arabe, le chinois, le japonais, le russe…) mais aussi à travers des approches riches de l'enseignement des langues (connaissance minimale du système linguistique étudié, approche socio-pragmatique, socio-culturelle et interculturelle). Une interrogation sur le devenir de cette politique sera également posée du fait des nouvelles politiques linguistiques qui seront mises en place à l'IMT. De plus, un manque institutionnel apparaîtra : des formations plurilingues et interculturelles, reconnues et légitimées, qui pourraient s'appuyer sur la présence de nombreuses nationalités (de 46 à 53) sur le campus. En effet, actuellement ces initiatives restent propres à quelques enseignants de langues et ne sont pas inscrites dans le plan de cours.