, , 2001.
La France de 1848 à 1914. Le temps de la démocratie et de l'industrie, 1848 à nos jours, pp.1814-1914, 2000. ,
, L'édification : morales et cultures au XIX e siècle, 1993.
Derrière ces variations subsistent en filigrane quelques lignes de forces directement liées au caractère engagée de la littérature en langue bretonne. Cette pérennité est le reflet de l'objectif commun à toutes les générations de l'emsav. Ce mouvement militant s'inscrit dans une quête, Les images d'Épinal sont-elles édifiantes ? », dans Stéphane Michaud (dir.), L'édification, p.100 ,
la poétesse révélée par la littérature d'expression bretonne, la militante de l'Emsav, lance de Traoñ-an-Dour un pathétique message d'amour. Amour de son peuple, de sa terre, de ses ancêtres, de ses bêtes. Commence alors vers la « vieille fontaine » un extra-ordinaire retour aux sources : pèlerinage ,
lui aussi fils de paysans bretons, a voulu aller plus loin que l'émission d'un soir à laquelle il a luimême participé. Journaliste, il a recréé la vie simple, droite et enrichissante d'une fille de la terre, il a donné la parole à la paysanne, la poétesse ,
, Anatole le Braz, dans la préface qu'il rédige pour Mouez Meneou Kerne (Les Voix des monts de Cornouaille), chante ses louanges et l'évoque en termes spirituels : [?] pa 'n em lakaz da ganan, kroazet he daouarn ganti war hi davancher, ar maronad he devoa kompozet da vaouezik Treger, kement-hini a oa eno a blegaz e benn, evel pa vije bet Spered ar Varzed braz [?] o tistrei d'ar vuhez war muzellou ar ganerez, À quelques mots près, ces lignes auraient pu être écrites pour rendre hommage, non pas à Anjela Duval, mais à Philomène Cadoret 44 , auteur du début du siècle, p.45
, Nature et Bretagne, 1974.
, Philomène Cadoret alias Koulmig Arvor (1892-1923) est couturière de métier. Elle rédige de nombreux poèmes et chansons en breton pour divers journaux. Elle publie deux ouvrages : Mouez Meneou Kerne (Les Voix des monts de Cornouaille) en 1912 et Bleuniou a garantez
, Digemer mad » (Bienvenue), Mouez meneou Kerne, p.p. VIII, 1912.