Les publications, la correspondance et les archives de Théodore Hersart de La Villemarqué témoignent de la grande importance qu’il accorde toute sa vie à la littérature médiévale à laquelle il s’intéresse très jeune et qu’il considère comme formant un tout cohérent avec les chants populaires bretons qu’il édite par ailleurs. La Villemarqué nourrit non seulement l’idée de l’origine celtique, galloise puis armoricaine, des romans arthuriens et des récits de la matière de Bretagne, mais aussi celle de l’existence d’une littérature médiévale bretonne perdue antérieure à ces romans. Ses notes et travaux apportent des témoignages importants quant à l’histoire des études médiévales du XIXe siècle à nos jours. Une partie des documents qui ont servi de sources à cet article se trouvent dans le fonds d’archives La Villemarqué, conservé aux Archives départementales à Quimper (fonds 263 J) et sont visualisables sur la collection "Fonds La Villemarqué" de la Bibliothèque Numérique du Centre de Recherche Bretonne et Celtique : bibnumcrbc.huma-num.fr.