P. De and L. Villemarqué, , p.16, 1926.

L. Archives and . Villemarqué,

J. Heinrich-campe, La Découverte de l'Amérique, par M. Campe, ouvrage propre à l'instruction et à l'amusement de la jeunesse, p.1804

A. Peut-Être and . Fréville, Vie des enfans célèbres, ou modèles des jeunes gens ; suivie des plus beaux traits de piété filiale, p.1803

, Sans doute Julie Delafaye-Bréhier Six nouvelles de l'enfance, p.1812

J. Cité-dans, E. L. Buléon, . Garrec, T. Ste-anne-d'auray, L. Iii et al., , p.63, 1921.

, Claude Langlois indique que Louis Humphry est, à partir de 1812, enseignant laïc à l'école des sourds-muets installée dans la Chartreuse d'Auray sous la responsabilité des Soeurs de la Sagesse, Dans son ouvrage Le Diocèse de Vannes au XIX e siècle. 1800-1830, p.399, 1974.

, Archives La Villemarqué

, Lettre du 15 août 1827. Archives La Villemarqué

, est préfet des études. Il n'y avait pas moins de quatre frères Valantin dans la compagnie de Jésus, voir Joseph Burnichon, La Compagnie de Jésus en France : histoire d'un siècle, p.254, 1916.

, Archives La Villemarqué LV01.053

, », op. cit, p.54, 2018.

L. Sans-doute and . Valantin,

«. Voir-fañch-postic and . Théodore, Hersart de La Villemarqué élève au petit séminaire de Guérande (1828-1830) », Les Cahiers du Pays de Guérande, vol.45, pp.40-42, 2005.

, Et non 1829 comme l'écrit Pierre de La Villemarqué dans La Villemarqué, sa vie et ses oeuvres, p.23, 1908.

, Par piété filiale, il en a corrigé les nombreuses fautes d'orthographe ! ecclésiastiques et 58 laïcs) 64 . Il insiste simplement sur le besoin impérieux d'un chapeau neuf pour remplacer l'ancien -acheté avant l'entrée à Sainte-Anne ! -que la pluie, pp.23-24, 1908.

. Le-chapeau-complète-en, redingote ou habit noir, qui est de rigueur à Guérande 65 . Le jeune Théodore, dont la santé a toujours été fragile, semble effectivement profiter d'un bon air guérandais : « L'air est ici bien sain, écrit-il le premier avril 1829 66 , ce qui fait qu'on n'est guère souvent malade

C. , on tire ici au tyrage, écrit-il par ailleurs ; en revenant & allant à la promenade, nous en avons rencontrés plusieurs qui avaient leurs numéros sur leurs chapeaux, & qui étaient

, Pas de précisions sur ses camarades de pension, sur le contenu de l'enseignement et ceux qui le dispensent. Il donne simplement quelques détails sur la mort du curé du collège

, Il est surtout tout fier d'annoncer à sa mère qu'il vient « d'être premier en grec ». Mais c'est bien les résultats de Théodore sont médiocres, Alexandre Litoust

. Toutefois, Il y a eu aussi de l'amélioration sous le rapport de la piété et de la bonne conduite, ajoute-t-il

, Au cours du dernier trimestre de l'année scolaire, le supérieur doit cependant constater que Théodore ne répond pas à ses attentes

M. Faugeras, Le Diocèse de Nantes sous la Monarchie censitaire (1813-1822-1849), p.89, 1964.

, Archives La Villemarqué

, Jean Augustin Fortumeau est décédé le 1 er février 1829. La Villemarqué le vieillit quelque peu, car, né en 1756, il a seulement 72 ans !

A. Litoust, supérieur du Petit-Séminaire de Guérande pendant plus de quinze années, puis supérieur général de la congrégation des Soeurs institutrices de Saint-Gildas, à Nantes, Voir aussi : Jean-René Chotard, Séminaristes? une espèce disparue ? Histoire et structure d'un petit séminaire Guérande, p.20, 1968.

, En date du 19 mai 1829. Archives La Villemarqué

. Travail, Ses progrès ne répondent pas à ses talents. La menace que j'ai faite publiquement de retenir 8 jours ceux qui ne se prépareraient pas avec soin à l'examen qui doit bientôt avoir lieu, a fait impression sur lui

, Cette appréciation portée sur la note trimestrielle adressée aux parents de Théodore est citée par

F. Gourvil, qui se trompe toutefois, confondant notes et places. Sur les bulletins trimestriels, seules figurent en effet les places obtenues. Si l'orthographe demeure visiblement un point faible (19 e , 15 e , 18 e ), les meilleures places sont une nouvelle fois celles obtenues en latin et en grec 70

L. Quand, Théodore entre en troisième, la classe ne compte que 12 élèves. L'hiver 1829-1830 est particulièrement rude, et Théodore racontera plus tard que, pour se réchauffer, les élèves dansaient sur la chanson des Prisonniers Guérandais 71

, Théodore se sent sans doute bien seul, loin de tous les siens, et supporte semble-t-il plus difficilement cette seconde année passée au pensionnat de Guérande, ce dont témoigne un poème au titre révélateur, Un rossignol en sa cage enfermé, vol.72

. Adieu, Adieu mes soeurs, adieu mon frère, Adieu solitude si chère, Où s'écoulèrent mes beaux jours

. Verts, Je vous quitte! Adieu pour toujours ! » Le maître du pauvret l'entend à son passage : Il s'émeut, il s'approche, ouvre la triste cage, laisse envoler l'oiseau qui, par son doux ramage, Célèbre la bonté de son libérateur ! Si tel était mon sort

. C'est-encore-«-l, épître à mon ami sur l'absence » 73 , véritable déclaration qu'il adresse en mai 1830 à son ancien camarade quimperlois Camille de Fresne, alors élève au Collège royal de Lorient 74

F. Gourvil, information qui lui a été communiquée d'après un document original du 18 juillet 1829 par M. Hervé du Penhoat. Fonds Gourvil, p.9

«. La-poésie-populaire-dans-la-haute-bretagne, Association Bretonne, Mémoires, 1887, pp.206-207

, Archives La Villemarqué, op. cit, p.25, 1908.

C. C. and L. , Entré dans la Marine en 1830, il y fera carrière et, en 1861, sera nommé capitaine de Frégate. En 1860, La Villemarqué consacre une notice nécrologique à son père Camille Emile Le Clerc de Fresne, pp.1789-1860

, Théodore pour le quatrième accessit d'excellence, le premier accessit de version latine, le premier prix de vers latin, le second accessit de narration française, le premier prix de narration latine. L'année suivante, il semble connaître des débuts quelque peu difficiles : même s'il s'applique à ses devoirs, l'abbé Sagory 79 , le supérieur, souligne son manque d'attention en classe et son attitude : Sa conduite n'est pas satisfaisante, il n'est pas honnête vis-à-vis de ses maîtres, il n'est pas sage à l'étude et ce qui me fait le plus de peines c

, Théodore est heureux de lui annoncer sa première place en excellence ; il évoque aussi, comme à son habitude, le froid, ses camarades tous enrhumés ou pris par la scarlatine, et s'inquiète surtout de l'alimentation de ses jeunes chiens de chasse et du petit cheval qu'il ne faut pas monter trop tôt ; il donne également quelques renseignements sur la vie à Nantes : Le premier de l'an n'était pas très gai à Nantes. Les boutiques n'étaient pas si belles que l'an dernier

, tout comme son frère, il semble toujours aussi peu apprécier. Son père, qui lui transmet les résultats reçus à Quimperlé, lui reproche ce qu'il considère comme un manque d'intérêt pour cette matière où il est 32 e sur 33 : « Je fais le plus grand cas de cette science qui se trouve d'un usage journalier à chaque pas de la vie », lui écrit-il, Le bulletin de janvier et février 1832 confirme des résultats tout à fait satisfaisants 82 sauf en mathématiques, matière que

, Dans toutes les autres matières Théodore figure en bonne place, de la première en thème grec à la onzième en version latine, alors que la classe compte 35 élèves : « Dispositions assez heureuses, travail satisfaisant, succès remarquables

, À la remise des prix du 23 août 1832, il figure au palmarès 84 pour le second prix d'excellence, le premier accessit de discours latin, le premier prix de vers latin, le quatrième accessit de thème grec, 78 Distribution des prix

S. Sagory, , pp.1780-1858

, Note trimestrielle portant le cachet postal du 21 février 1832. Archives La Villemarqué LV01, p.61

, Lettre du 14 janvier 1832 adressée à sa mère à Quimperlé. Archives La Villemarqué

, Note trimestrielle portant le cachet postal du 19 février 1831 alors qu'il s'agit bien de la classe de Rhétorique que Théodore suit en 1831-1832. Archives La Villemarqué

, Lettre du 28 février 1832 adressée à « Th. De la Villemarqué / Elève-Rhétoricien au petit / séminaire de / Nantes ». Archives La Villemarqué

, Distribution des prix), Nantes, Merson, 1832. Archives La Villemarqué

, Séminaire de philosophie que dirige, depuis sa création, en 1826, l'abbé Louis de Courson 86 , pour préparer le baccalauréat. Nous ne savons pas ce que fut son attitude en ces temps troublés, qui après l'échec de la tentative de la duchesse de Berry, verront perquisitions et même expulsion des séminaristes en décembre 1832 87 . Cela apporte du moins quelque relief à une vie dont la monotonie avait pesé, l'année précédente, à son frère : « Cyprien ne se fait guère à la vie de momie qu'on mène dans son couvent, Théodore passe donc à Nantes la période mouvementée des années 1830-32. À la rentrée de 1832, vol.88

. Paris, Théodore n'a qu'un souhait : rejoindre au plus vite la capitale et son bouillonnement intellectuel. Son frère y est déjà installé, son père s'y trouve par intermittence. Il les y rejoint sans doute quelquefois car, dès le mois de mars 1833, nous deux maintenant ! Sans doute lui aussi quelque peu à l'étroit dans « son couvent » de Nantes

, Après le diplôme de bachelier-es-lettres qui lui est délivré à Rennes le 30 octobre 1833 89 , quoi impressionner et même fasciner le jeune homme

. Aussi, prend-il un directeur de conscience, en la personne de l'abbé Pierre Ronsin 91 , et se fixe-t-il des règles de vie, une habitude qu'il tient de ses années de collège ; luimême semble se méfier quelque peu de son caractère naturellement curieux

«. Le-vin, Archives La Villemarqué

, Lussaud, 1964, I, p. 136 et sq.) et Robert de Courson, Histoire d'une maison bretonne et de ses origines anglo-normandes, II, p. Après avoir été vicaire général du diocèse de Nantes en 1823, l'abbé Louis de Courson enseigne au grand séminaire en 1824. Fondateur du séminaire des philosophie à Nantes en 1826, Cf. Marius Faugeras, Le diocèse de Nantes sous la Monarchie censitaire, pp.1813-1822

, Lettre du 14 janvier 1832. Archives La Villemarqué

, Archives La Villemarqué

, Et non au début de l'année 1834, comme le supposait Francis Gourvil dans sa thèse

. L'abbé-pierre-ronsin, est un jésuite, directeur de 1814 à 1828 de la Congrégation qu'il a contribué à réorganiser en 1819 avec René-Michel Legris-Duval, né à Landerneau en 1765, qui fut l'abbé confesseur de Louis XVI, et très certainement apparenté aux La Villemarqué : la grand-mère de Théodore est Jeanne-Thérèse Legris-Duval. Voir Philippe Jarnoux, article cité. anciens professeurs du petit séminaire de Nantes, pp.1770-1846

. Courson, Ce dernier approuve tout à fait sa ligne de conduite, mais, confirme, dans sa mise en garde, les craintes de son jeune correspondant dont il a eu l'occasion de connaître les qualités et les défauts au collège de Nantes 93 : Permettez que je vous répète encore ici, mon cher Théodore, un des avis dont je crois vous aurez le plus de besoin : tenez-vous en garde contre votre curiosité. Vous avez eu la manie des livres nouveaux, vous voulez connaître toutes les productions qui font quelque bruit, en attirant quelque réputation à leur auteur. Cette curiosité vous sera funeste si vous ne la combattez pas quand elle vous portera à lire des ouvrages que blâmeraient la pureté de votre foi et l'intégrité de vos moeurs

, S'il reste en relation avec ses anciens professeurs de Nantes, il le demeure aussi avec d'anciens condisciples, tel Arthur Des Moullières, qui était dans la classe de Cyprien à Nantes 95 . À Paris, il retrouvera aussi Jules de Francheville 96 ou Léopold de Léséleuc, pp.1814-1873

. Dans-l'insouciance-de-la-jeunesse, hésite pas, dès son arrivée dans la capitale, en novembre 1833, à se rendre, sans même se faire annoncer, chez François-René de Chateaubriand. N'est-il pas son cousin à la mode de Bretagne 97 ? C'est pour s'assurer de sa collaboration à La Jeune France, société catholique et légitimiste

L. Société-publie-l'écho-de-la and J. France, revue créée en avril 1833, qui revendique également le modernisme des écrivains romantiques et se place, outre celui de Chateaubriand, sous le patronage de Louis de Bonald, (1754-1840) -qui, élu député en 1815, pp.1776-1847

P. Berryer, Honoré de Balzac y collabore également qui, dès 1833, y donne L'Histoire des Treize, puis, en 1834, etc, pp.1790-1868

C. Dans-cette-revue-que, La Villemarqué publiera ses premiers articles où s'exprimera une forme de revendication identitaire. À la toute fin de 1833, rien ne laisse paraître chez lui, du moins dans les différents documents qui nous sont accessibles, vol.1835

P. Jubineau, Professeur au petit séminaire de Nantes à partir de 1828, il en sera de 1842 à 1848 le supérieur. Cf. Marius Faugeras, Le diocèse de Nantes sous la Monarchie censitaire, pp.1813-1822

, Allusion à son inscription à l'École des Chartes ?

F. Arthur and F. , Moreau des Moullères, né en 1814, sera chanoine de Luçon. Il lui a écrit pour tenter de le rallier à la société La Jeune France. La réponse est du 18 avril 1834. Archives La Villemarqué

J. De and F. , , p.1833

, François Hersart de La Villemarqué (1608-1684) s'est mariée en 1637 avec Jeanne de Chateaubriand, pp.1615-1678

. L'écrivain, . De-christophe, and J. Le-frère-de, La parenté est donc lointaine. pour l'histoire et la culture de la Bretagne : il n'évoque à aucun moment les collectes de chants que, selon Donatien Laurent, il aurait pourtant engagées dès 1833 98 . Tout laisse donc penser que c'est bien à Paris que s'est décidée sa vocation

D. Laurent, Aux sources du Barzaz-Breiz La mémoire d'un peuple, op. cit, p.35