, « Ce n'est pas à titre de chefs-d'oeuvres qu'on publie ces Noëls : ils ne valent ni mieux ni pis que la plupart des pièces françaises du même genre. Mais ils ont paru dignes d'intérêt aux philologues, et on me les a plusieurs fois demandés. À défaut de mérite pratique

, La traduction est faite comme on aime [incert.] à traduire aujourd'hui, c'est-à-dire avec une inélégance. Puisse la méthode convenir au goût des gens qui ont horreur des grâces

. Ibid, il cite Darmesteter à ce sujet, p.36

E. Émile, C. Émile, and . Manuel-d'ortografe-française-simplifiée, , p.124

D. Feiz-ha-breiz, , vol.12, p.24, 1908.

L. E. Yves, . Berre, and . Le, Moyen-Âge sans âge de Théodore », art. cit, pp.107-134

B. Nelly and . Barzaz-breiz, Une fiction pour s'inventer, op. cit, p.49

, Note manuscrite de La Villemarqué concernant les « Textes bretons du Moyen-Âge / Noëls bretons anciens », s.d

M. De-la-borderie-m'a-Écrit-au-sujet-de-s-te and B. , Cette introduction serait imprimée avec une pagination différente, de sorte qu'elle n'empêcherait pas de commencer quand on voudra l'impression du texte et de la traduction. J'ai proposé d'adopter la disposition typographique du Grand Mystère de Jésus plutôt que celle des Poèmes bretons

J. , Poèmes bretons ; je vous serais bien obligé de me soutenir là-dessus, si la question était posée. J'ai tous les éléments de ce glossaire, qui par conséquent ne retardera pas l'impression du reste. Je suppose que le tout fera un volume de même dimension que les Poèmes bretons, cependant je serais bien aise d'avoir carte blanche pour la rédaction du glossaire, qui, si l'on adopte un type d'imprimerie un peu gros, pourrait rendre le livre plus volumineux. Je n'ai pas pensé à dire à M. de la Borderie une chose assez importante

, Si je puis, comme je l'espère, aller prochainement à Paris, j'étendrai cette comparaison de vocabulaire et de formes grammaticales au Catholicon, dont je n'ai ici que l'édition Le Men, et quelques notes sur les autres. J'ai préparé pour la Revue celtique une édition de S te Nonne ; dans le glossaire qui l'accompagnera, je n'étudierai que les mots dont je n'aurai pas eu à parler dans S te Barbe ; ces deux éditions se compléteront donc mutuellement et les lecteurs de la Revue celtique sauront une partie des questions que j'aurai traitées dans l'édition de s te Barbe, 162 ] Mystère de Jésus, ni dans les autres textes publiés en moyen breton

. Société, elle un vote favorable pour les parties de la publication qui sont terminées, et un vote de confiance pour les autres ; je suis, du reste, tout disposé à tenir compte des critiques qui me seraient adressées par vous ou par d'autres membres compétents. Je tâcherai d'envoyer un spécimen du glossaire, mais peut-être ne sera-ce que le 8 ou le 9

, Merci de m'avoir laissé le soin de cette traduction ; merci d'avance, pour vos bons offices auprès de la Société des Bibliophiles bretons. Veuillez agréer, Monsieur, mes sentiments les plus respectueusement dévoués

J. Grammaire-française-bretonne-?-par, . Guillome, and . De-sené, Vannes 1836. Livr el labourer ? par M. Guillome, recteur de Kergrist. Vannes 1849. (Est-ce que c'est le même auteur que celui de la grammaire ?) Manuel breton-français ? par, 1867.

, Tableau numéral français-breton et breton-français ? par Sébastien Kerdavid, instituteur?. à Gourin. Guingamp, 1844. Buhé er saent?Vannes, p.1839

. Guerzenneu-eid-escobty-guénèd-dre-en-eurtu-guillome, Vannes 1857 Guerzenneu eid ol er blai, 1864.

M. L. Doué-ha-mem-bro-?-par and . Joubioux, , 1844.

M. Livr-bugale, , 1881.

M. Castelfidardo, (. Traduit-de-m-de-ségur)-paris, and S. D. , Imitation hur Salvér Jésus-Chrouist -édition néhué. Vannes chez Galles, s.d. Pedennou aveit santefiein en deuéh edit. néhué. Vannes 1869, Stationeu hur Salvér Jesus-Chrouist? lacait e berhonec dré C.V. Cillard, Person a Guergam. Vannes 1829 Guerzenneu eit perhinderion santès Anna, Vannes chez Galles Burhudeu en Intron-Varia é Lourdes Vannes 1873

, Apparition en Intron-Varia ag er Salette Vannes 1871

. Boquet-lis-mis-mai, Vannes 1852 Cantiq spirituel én inour de santès Geneveuf a Brabant, 1874.

, Er Vretonèd hag er gouvernemant Vannes 1871

, Devis un doctor hac ur bégul. É Napoléonville, é ty Le Buzulier s.d

. Agréer, Monsieur et cher Maître, mes sentiments de respectueuse affection

. Kerdrein, , pp.16-23

. Monsieur and . Cher-maître, Permettez-moi de vous donner ce nom, auquel vous avez des droits bien avérés : à quelque distance que je vous suive, c'est vous qui m'avez montré la route

C. Voila-s-te-barbe-achevée-d'imprimer-;-elle-doit-Être-distribuée-avant-la-réunion-du, Je ne demandais pourtant qu'un bénéfice de 750 f , égal à la somme que je dois à la Société des Bibliophiles bretons. Dans le cas où une dernière réponse que j'attends de M. Verdier de Rennes serait encore négative (comme c'est probable), je devrai laisser l'ouvrage en dépôt chez un ou plutôt chez plusieurs libraires ; surtout Lefournier à Brest, et Thorin à Paris. Ce dernier veut que toute l'édition porte son nom, pour prendre même une partie de ces livres en dépôt ; je ne sais si cette prétention avec pourra s'accorder avec les conditions de Lefournier

J. , Cet espoir me rendrait plus coulant dans mes négociations avec les libraires ; mais ceux-ci ne veulent aucun arrangement raisonnable. Un seul m'a proposé 1 000 f , ce qui ferait un bénéfice de 250 f pour moi

J. Trévérec and . En-bretagne, Ma femme fera seule avec ma petite fille le pèlerinage de S te Anne d'Auray. J'ai cherché des leçons à Paris, si je n'en trouve pas j'irai tout de même là bas, mais plus tard, dans le mois prochain, quand M. Robert y sera, parce que nous devons y travailler ensemble. Bien que l'accueil fait à mon dictionnaire moyen breton, au point de vue commercial, ne soit pas encourageant, je songe à lui donner un supplément très étendu, sur le même plan, à peu près ; mais avec cette différence que je n'y serai gêné par l'espace. Mais je reviendrai avec vous sur ce sujet. Veuillez agréer, Monsieur et cher Maître, avec mes remerciements pour toutes vos démarches en ma faveur, mes sentiments les plus respectueusement dévoués

E. , Ernault chez M me Héry à Kerdrein en Trévérec par Lanvollon

. Kerdrein, , vol.18, p.87

, Je n'ai fait que vous rendre justice, comme je le devais

, Quant à une introduction, je doute que j'en fasse, parce que je n'ai pas à ma disposition l'édition de l'abbé 176 Sionnet

, Luzel m'a donné sa copie d'une rédaction plus récente de ce mystère, j'en parlerai dans la Revue celtique. Merci de votre communication de la lettre de M de la Borderie, que je vous retourne. J'ai demandé à l'imprimeur 5 exemplaires de s te Barbe, aussitôt que ce sera tiré ; j'en enverrai à des libraires de Paris pour savoir si définitivement ils ne peuvent m'acheter 145 exemplaires pour 1 450 f (j'en réserve 5 qu'il me faudra sans doute déposer pour concourir au prix Volney), en dehors de la Revue celtique. Je me contenterai de publier successivement les remarques qui me viendraient sur ce texte. M

. Monsieur and . Cher-maître,

, Depuis votre bonne hospitalité de Keransker, je suis plongé ici dans le breton moderne et moyen ; je me prépare à ces travaux dont vous m'avez si aimablement réservé la charge et l'honneur. Pas n'est besoin de vous dire de quels voeux je vous seconde de loin, dans cette noble chasse aux documents anciens. Quand vous le pourrez sans vous déranger, je vous demanderai de me donner des renseignements sur le Nomenclator que j'ai oublié de prendre à Keransker. Je l'ai demandé autrefois à la Bibliothèque Nationale, on n'avait pas pu me le trouver. Je lis dans le dernier N° de Mélusine, qui m'est arrivé hier, l'annonce suivante de la librairie E. Lechevalier, 39 quai des Grands-Augustins Paris : « La Villemarqué. Chants populaires de la Bretagne 1839, Je suis bien en retard avec vous ; ce n'est pas faute de penser à vous, surtout dans ces jours où je vous accompagne de coeur à S' Pol de Léon, et où je regrette de ne pouvoir aller vous entendre et vous applaudir, vol.2

?. ,

, Cette vie est bien triste ! Je vous renvoie, avec mes appréciations, la suite de votre traduction des Nouelou 187 . Ce travail doit être pour vous une occasion d'exercer votre patience 188 . Mais il sera des plus utiles, et par ses résultats scientifiques, et par l'exemple que vous donnez aux amis du breton 189 . Je ne saurais trop vous remercier de la confiance que vous me témoignez à cet égard ; j'ai peur de n'avoir pas mis assez de points d'interrogation à mes remarques critiques, qui sont déjà en route

. Poitiers, , pp.3-1891

. Monsieur and . Cher-maître,

, Je suis avec un grand intérêt votre publication des Nouelou. Il y a un passage, str. 459, hep floig ez loigent, sur lequel je serais bien aise d'avoir votre interprétation, avec le contexte. J'ai traduit d'abord « ils n'avaient pas de demeure fixe » (Dictionnaire) ; puis j'ai proposé « ils logeaient constamment ? » en comparant le floja flotter, être flottant, tremblant de D. Le Pelletier (Glossaire), J'espère que vous avez commencé cette nouvelle année en bonne santé, vous et les vôtres, et je souhaite que vous l'acheviez de même, p.323

, Je presse l'imprimeur pour que l'ouvrage entier puisse être déposé avant le 1 er avril de cette année, au concours du prix Volney. Peut-être vais-je commencer cette année à recevoir une rémunération pour la conférence publique de celtique que je fais à la Faculté, depuis 6 ans, -pour le roi de Prusse. Du moins on va le demander pour moi. Cela me permettrait de faire quelques recherches en Bretagne, pour préparer mon troisième dictionnaire breton. Au revoir, Monsieur et cher Maître, les épreuves du Glossaire moyen breton, jusqu'à l'm

. Poitiers, , pp.27-1891

. Monsieur and . Cher-maître, Je vous suis bien reconnaissant d'avoir annoncé à la Société des Bibliophiles bretons que mon Dictionnaire étymologique avait obtenu le prix Volney. L'impression du Glossaire moyenbreton, qui complète et rectifie cet ouvrage 194 , ne marche pas bien vite ; j'ai donné le bon à tirer de la lettre l. Suivant le désir que vous m'en exprimez, j'ai essayé de traduire le cantique de S te Anne, ce que vous auriez fait aussi bien et mieux que moi. Je me suis borné, par ailleurs, à une note sur le rythme suivi par l'auteur. Sa langue sera, grâce à votre obligeance, exposée et analysée dans mon Glossaire, Je suis honteux de vous garder si longtemps les livres 192 que vous avez bien voulu me prêter 193

, Ils pourraient, en tout cas, venir après vos Nouelou dans la Revue celtique, ou bien être édités par les Bibliophiles bretons. Permettez-moi de vous demander votre avis sur l

D. Trémavoézan and M. Sauvé, de Kerdanet ; cependant je soupçonne, à priori, qu'il y a plutôt muingna que mungna. Quant à la traduction, elle me semble inadmissible pour le 1 er vers : hanvet muia ne voudrait pas dire « qui doit le plus de compte », mais « nommé le plus grand », cf. « minimus vocabitur » et « magnus vocabitur », Matth. V, 19 ; et dans ce cas il faudrait au second vers ha et non na. Mais ce qui me frappe le plus, c'est la nécessité de corriger le 1 er vers : il manque une syllabe, Doue n'en ayant qu'une en moyen breton ; et il n'y a pas de rime intérieure. La coupure mauvaise han : vet et le mot très insolite mu(i?)ngna nous encouragent dans cette voie. Voici une hypothèse assez hardie qui pourrait expliquer tout cela, Proverbes, n°149. Sa lecture doit être, je crois, plus exacte que celle de M

, Enfin han'vet existe réellement en trécorois, dans ce sens. 3° L'ancien mui, muyf, pouvait donner muin, muing sans trop de peine. Na eo est synonyme de nedeo. 4° Si la lecture han : oet était la vraie, 2° *aznauet pour aznauezet est nouveau

, L'h alors serait sans analogie à moi connue, et n pour v serait une faute matérielle, tandis que tout le reste consiste en peccadilles grammaticales, explicables par l'influence de la langue parlée. Vous avez sans doute examiné par vous-même cette inscription, Anoeet est écrit, vol.676

. Veuillez-agréer, Monsieur et cher Maître, mes sentiments les plus respectueux et dévoués

. Poitiers, , vol.5, p.1891

. Monsieur and . Cher-maître, et deux notations modernes, qui m'ont été faites par de bonnes autorités d'ici, entre lesquelles je serais bien empêché de choisir. Le N°2 avait sous les yeux le travail du N°1. Si vous le voulez bien, je vous renverrai votre livre 196 quand ce travail de notation moderne aura été fait pour tous les airs, et vous recevrez en même temps ces transcriptions modernes, dont vous ferez d'ailleurs l'usage que vous voudrez. On m'a demandé ma collaboration à la Revue Morbihannaise

E. Ernault,

P. , Mon Glossaire moyen-breton ne peut pas concourir cette année : l'imprimeur en est toujours aux l, Lettre, vol.60, p.197

. Poitiers, , vol.26, p.1892

. Monsieur and . Cher-maître,

, Je suis heureux de pouvoir vous donner de bonnes nouvelles de M. d'Arbois de Jubainville

, mais il s'en est tiré avec quinze cicatrices, et un état général d'affaiblissement qui se conçoit sans peine. Il est revenu à Paris depuis le 16 de ce mois. La science se réjouissait comme nous d'avoir conservé un si excellent maître, -et la France aussi : elle n'a pas trop de celtistes ! Votre guérison inspirera la même réflexion et les mêmes sentiments. J'espère bien que vous achèverez vous-même la traduction que vous avez si courageusement commencée -donnant encore un bon exemple aux jeunes -, et que ce ne sera pas là votre chant du cygne. En tout cas vous pouvez compter sur moi absolument. Nemet kouet e ven er c'hlenved, Pe gand ar maro kent galvet 198 . Permettez-moi de vous demander ce que c, p.141

. Agréer, Monsieur et cher Maître, mes meilleurs sentiments de respect et de cordiale

, « A moins que je ne tombe malade ou que la mort m'appelle précocement, Lettre, vol.61, p.199

. Poitiers, , p.18

. Monsieur and . Cher-maître, Pour la publication des cantiques du Doctrinal 200 , ce sera une suite naturelle à celle que vous terminez, et je pense bien que M. d'Arbois de Jubainville l'accueillera également avec plaisir. Je vous suis reconnaissant d'avoir accepté pour cela ma collaboration. les essais de transcription de la musique en notation moderne, que j'ai fait faire à Poitiers, n'ont pas donné de résultat satisfaisant ; c'est une besogne délicate, qui réclame un spécialiste, comme M. BurgaultDucoudray. J'ai achevé de copier les cantiques, et aussi la vie de s' Paul ; je tiens à votre disposition la copie, et l'original. Il y aurait intérêt à comparer les autres éditions. M. Loth a publié d'après celle de 1622 une traduction du Stabat qui manque à votre édition (Chrestomathie bretonne 299), Ce n'est pas la peine de transcrire les quelques vers des Nouelou qui manquaient à votre copie ; je vous les envoie. Je crois me rappeler qu'il y en avait quelques autres, traduisant Oculus non vidit?, et qui doivent être à la première page de ma copie de votre ms, c'est pourquoi je ne les ai pas repris

. Poitiers, , vol.24, p.1892

. Monsieur and . Cher-maître, Je vous remercie de votre renseignement sur adit

, Puisque la Revue Celtique va ainsi se trouver à court de textes bretons anciens, voulez-vous qu'à nous deux nous traduisions à son intention les cantiques du Doctrinal ? Je les ai copiés d'après votre exemplaire 202 -que je tiens à votre disposition 203 . Si vous y consentez, je vous enverrai la moitié de ma copie, Je verrai très volontiers la dernière partie de votre traduction des Nouelou

. Veuillez-agréer, Monsieur et cher Maître, mes sentiments les plus respectueux et cordialement dévoués

. Poitiers, , p.205

. Monsieur and . Cher-maître, Si ma troisième étude bibliographique dans la Revue Morbihannaise vous est tombée sous les yeux, j'espère que vous n'en aurez pas été froissé, et que sur ce sujet je continue à être d'accord avec vous pour ce qu'il y a d'essentiel. J'ai été souvent tenté de prendre un ton plus chaleureux mais j'ai été retenu par la crainte de paraître jouer le rôle d'avocat plutôt que celui de critique. Quel triste millésime nous avons à traverser ! Je suis paresseux à écrire, et ne le fais pas plus qu'il faut ; mais je ne suis pas arrivé encore à tracer sans émotion ce chiffre sinistre ; l'an de grâce 1893 206 ! Au revoir, Monsieur et cher Maître, Que cette année soit heureuse pour vous comme pour tous les vôtres ! Voeux dont l'expression est trop tardive mais qui n'en sont pas moins sincères

. Poitiers, , vol.6, p.1895

. Monsieur and . Cher-maître,

, Puisse cette nouvelle année ne vous apporter que des événements heureux ! Rien de nouveau par ici, sinon que mes petites filles deviennent grandes : Zoé fera sa première communion l'année prochaine. Nous consacrons toujours à la Bretagne les trois mois de vacances. J'espère cette année faire des excursions plus sérieuses qu'à l'ordinaire, devant demander au Ministère une mission en Bretagne pour y rechercher les documents sur les anciennes formes des noms propres de personnes et de lieux. C'est à peu près tout ce qui me reste à explorer en fait de breton moyen, grâce à vos généreuses communications. L'impression de mon Glossaire moyen-breton a été retardée par la faute d'un imprimeur indolent, qu'il a fallu changer. C'est maintenant Protat, Je viens vous offrir mes meilleurs voeux et ceux de tous les miens, pour vous et pour toute votre famille