,
, Originaire de Tourc'h, il a été employé très jeune dans des fermes d'Elliant, 1920.
La vie, gestes, mort et miracles des Saints de la Bretagne Armorique, édition de 1659, p.657 ,
La gravure de la Peste d'Elliant (The Plague of Elliant), vol.1865, pp.1829-1896 ,
, Reste toutefois un mystère : comme on l'a souligné, la tradition orale a conservé très présent à Elliant le récit légendaire de la présence de la peste, mais, comme le faisait déjà remarquer René-François Le Men, aucune version du chant n'a été recueillie à ce jour à Elliant ! la Bibliothèque nationale (NAfr 24813 à24821). Parny (Évariste, Désiré de Forges, vicomte de, pp.1753-1814
, Archives La Villemarqué 02.086. L'enveloppe porte le cachet de la poste de La Châtre du 26 novembre 1852, pp.0-0
, ArMen n°143, pp.18-23, 2004.
, , p.26, 1987.
Se trouve un saint homme qui prêche. Il a dit aux gens du Faouët De faire dire une messe chaque mois La peste s'en est allée à Elliant ,
, Au bourg d'Elliant sur la place du marché
, ?? Mais derrière [ ?] sur la charrette Qui porte les morts en terre
, Dur eût été le coeur Au bourg d'Elliant, s'il avait été, une charretée, p.De neuf
,
,
, Il a dit aux gens du Faouet : Faites célébrer chaque mois une messe, une messe dans votre église
mais non pas sans fournée, car elle emporte sept mille hommes et cent de plus ! En vérité, la mort est descendue dans le pays d'Elliant, tout le monde est mort hormis deux personnes : Une vieille petite femme de soixante ans et son fils, qui a porté la Peste sur ses épaules ,
,
,
, De voir dix-huit charrettes pleines à la porte du cimetière, et dix-huit autres y venir
, Il y avait neuf enfants dans une même maison, un même tombereau les porta en terre
Il avait perdu la raison ,
elle était bouleversée corps et âme : -Enterrez mes neuf fils, et je vous promets un cordon de cire, Qui fera deux fois le tour de votre église ,
, J'avais neuf fils que j'avais mis au monde, et voilà que la mort est venue me les prendre
, Me les prendre sur le seuil de notre porte, et je n'ai personne pour me donner une goutte d'eau
, Le cimetière est plein jusqu'aux murs ; l'église pleine jusqu'aux degrés
, Il faut bénir les champs pour enterrer les cadavres
, Je vois un chêne près du cimetière ; un drap blanc est attaché à sa cime
Chants populaires de la Bretagne, vol.I, p.89 ,
, Tre Langolen hag ar Faouet Eur Barz santel a zo kavet
, Hag hen Tad Rasian hanvet
, Laret en deuz d'ar Faouediz : Laket eunn oferen beb miz, Eunn oferen enn ho iliz
, Hogen ne ket eet heb forniant, Eet zo gat-hi seiz-mil ha kant ! E bro Elliant, heb laret gaou, E ma diskennet ann Ankaou, Maro ann holl dud nemed daou : Eur c'hroegik kouz tri-ugent vloa Hag eur mab heb ken e devoa
,
,
, Ni iei 'mez pa teui, » eme-z-hi
hallec'h, Ieot da falc'hat e kafec'h, Nemed enn hentig euz ar c'harr A gas re varo d'ann douar ,
,
, Gwel't triouec'h c'harr tal ar vered Ha triouec'h all eno' tonet
, Lec'h oa nao mab enn eunn tiad, Eent d'ann douar enn eur c'harrad, Hag ho mamm baour oc
, Ho zad adren o c'houibannat : Kollet gat-han he skiand-vad
, Hi a iude
, Reustlet e oa korf hag ene
Ha me roi doc'h eur gouriz koar, A rei teir zro endro d'ho ti, Ha teir endro d'ho minic'hi ,
, Nao mab em boa em boa ganet, Chetu gad ann Ankou int eet
, Gad ann Ankou da toull ma dour
, Den da hul d'in eul lommik dour ! -Leunn e'r vered rez ar c'hleuniou, Leunn ann iliz rez ann treujou
, Me wel er vered eunn derven, Hag enn he beg eul licher wenn : Eet ann holl dud gad ar vosen
,
,
, Il a dit aux hommes du Faouet : Faites célébrer chaque mois une messe, une messe dans votre église
mais non pas sans fournée : elle emporte sept mille cent ! En vérité, la Mort est descendue dans le pays d'Elliant, tout le monde a péri ,
, « La peste est au bout de ma maison
, Sur la place publique d'Elliant. on trouverait de l'herbe à faucher, Excepté dans l'étroite ornière de la charrette qui conduit les morts en terre
, Dur eût été le coeur qui n'eût pas pleuré, au pays d'Elliant, quel qu'il fût : En voyant dix-huit charrettes pleines à la porte du cimetière
, Il y avait neuf enfants dans une même maison, un même tombereau les porta en terre
Il avait perdu la raison ,
Enterrez mes neuf fils, et je vous promets un cordon de cire qui fera trois fois le tour de vos murs : Qui fera trois fois le tour de votre église ,
, J'avais neuf fils que j'avais mis au monde, et voilà que la Mort est venue me les prendre
, Me les prendre sur le seuil de ma porte ; plus personne pour me donner une petite goutte d'eau ! -Le cimetière est plein jusqu'aux murs
, Il faut bénir les champs pour enterrer les cadavres
, Je vois un chêne dans le cimetière, avec un drap blanc à sa cime : la peste a emporté tout le monde
Chants populaires de la Bretagne, pp.52-55 ,
Langolen hag ar Faouet Eur Barzh santel a vez kavet ,
, Hag hen Tad Rasian anvet
, Laret en deuz d'ar Faouediz : Laket eunn oferen bep miz, Eunn oferen enn hoc'h iliz
, E ma diskennet an Ankaou Maro ann holl dud nemed daou : Eur c'horegik kouz tri-ugent vloa Hag eur mab heb ken he devoa, « Edi ar vosen 'penn ma zi : Pa garo Doue 'teui enn ti Ni iei 'mez pa deui », eme-z-hi E kreiz Elliant, er marc'hallec'h, Geot da falc
,
, Gwell't triouec'h c'harr tal ar vered Ha triouec'h all eno' tonet
Eent d'ann douar enn eur c'harrad, Hag o mamm baour oc ,
, Hi a iude
, Laket ma nao mab en douar, Ha me roi d'hoc'h eur gouriz koar, A rei teir zro endro d'ho ti, Ha teir endro d'ho minic'hi Nav mab em boa em boa ganet
, Gad ann Ankou e toull ma dour
, Den da hul d'in eul lommik dour ! » Leun e'r vered rez ar c'hleunioù
, Me wel er vered eunn derven, Hag enn he beg eul liser wenn : Eet ann holl dud gad ar vosen
,
, Il a dit aux hommes du Faouet : Faites célébrer chaque mois une messe, une messe dans votre église
, mais non pas sans fournée : elle emporte sept mille cent âmes ! En vérité, la Mort est descendue dans le pays d'Elliant, tout le monde a péri, hormis deux personnes
, « La peste est au bout de ma maison, disait-elle
, lorsqu'elle entrera, nous sortirons
, Dur eût été le coeur qui n'eût pas pleuré, au pays d'Elliant, quel qu'il fût, En voyant dix-huit charrettes pleines à la porte du cimetière
, Il y avait neuf enfants dans une même maison, un même tombereau les porta en terre
elle était bouleversée corps et âme : -Enterrez mes neuf fils, et je vous promets un cordon de cire qui fera trois fois le tour de vos murs ,
, Qui fera trois fois le tour de votre église
, J'avais neuf fils que j'avais mis au monde, et voilà que la Mort est venue me les prendre, Me les prendre sur le seuil de ma porte ; plus personne pour me donner une petite goutte d'eau ! -Le cimetière est plein jusqu'aux murs
, Il faut bénir les champs pour enterrer les cadavres
, Je vois un chêne dans le cimetière, avec un drap blanc à sa cime : la peste a emporté tout le monde