, Apud Bituriges magnae sunt ferrariae atque omne genus cuniculorum natum atque usitatum (voir sur cette question Dumasy, Ni sur la renommée de la métallurgie biturige déjà soulignée par César -rappelons le célèbre passage du siège d'Avaricum (César, Guerre des Gaules, pp.25-32, 2010.

, emploi d'un nouveau procédé pour étamer les harnais et il attribue son invention aux Bituriges. « Le plomb blanc sert à étamer des objets de cuivre, si bien que l'on a de la peine à les distinguer des objets d'argent

, Plus tard on se mit à étamer avec de l'argent, selon le même procédé, en particulier les harnais des chevaux, des bêtes de somme et des attelages, dans la ville d'Alésia ; le mérite de l'invention primitive revient aux Bituriges ; par la suite, les Gaulois se mirent à orner selon le même procédé leurs chariots à deux roues, leurs colisata et leurs voitures à quatre roues, une invention gauloise, et l'on appelle ces objets incoctilia (vases étamés), vol.48, p.72, 1962.

, Il est possible que la réputation du fer biturige ait joué en leur faveur, même s'il s'agit ici de métaux non ferreux. La seconde citation concerne le travail du lin : Pline indique que les Cadurques, les Calètes, les Rutènes, les Bituriges et les Morins, en fait les Gaules tout entières vela texunt (« tissent des voiles ») (Pline l'Ancien, Histoire naturelle, XIX, 2, 8), Cependant certains témoignages -tardifs, vol.2, pp.192-204, 1984.

, Après avoir exercé à Rome la fonction de préfet de la ville, il rentre, à l'automne 417, dans son pays dévasté par les invasions. Son voyage par mer lui inspire un poème et lors de son passage au large de l'île d'Elbe célèbre par ses mines de fer

R. Or, Quelle est cette région où, selon Columelle, les vignes « supportent les averses et les tornades très vaillamment [?] ne s'affaiblissent pas sur un sol maigre, supportent mieux le froid que l'humidité, l'humidité plus commodément que la sécheresse sans pourtant s'affliger de la chaleur » (Columelle, De l'agriculture, III, 2, 20), où, selon Pline l'Ancien, elles « passent bien la fleur car elles sont hâtives et résistent bien aux vents et aux pluies ; elles sont toutefois meilleures en région froide que chaude, humide que sèche » (Pline l'Ancien, Histoire naturelle, XIV, 25-27), où, selon Isidore de Séville, la vigne « résiste très bien aux tempêtes, aux pluies et aux chaleurs et produit même en terrain maigre » (Isidore de Séville, Étymologies, 5, 22) ? À la lecture de ces descriptions, dira-t-on que « le cépage Biturica permet de cultiver la vigne sous un climat atlantique » (Brun, Laubenheimer, Étymologies, XVII, 5, 22), si bien qu'aux qualités de leurs sols ou aux talents de leurs vignerons, ils ont préféré l'importation d'une vigne d'origine lointaine, p.217, 1952.

. Il-affirme and . Bituriges, Berrichons) avaient su sélectionner une variété de vigne, la Biturica, estimée jusqu'en Italie », mais il ajoute une note qui contredit en partie son texte : « Faut-il voir dans ces Bituriges les Berrichons proprement dits, ou bien les Bituriges Ubisci qui habitaient le Bordelais ? Aucune raison, croyons-nous, ne milite en un sens plutôt que dans l'autre, p.313, 1913.

. Bordeaux and . En-bordure-de-la-devèze, de deux rangs de pieds de vigne recouverts par un remblai dans la seconde moitié du i er s., alors qu'à Bourges, c'est la période du Haut-Empire -sans plus de précision -qui est avancée pour les deux vignes de la

, En l'absence d'installation vinicole -cube ou vivisque _ remontant au moment de l'invention du cépage -le nuper de Columelle nous a permis de cerner une période située entre 18 apr. J.-C. et les années 20-40 apr. J.-C. 97 -, c'est en effet la production d'amphores locales pour commercialiser le vin qui apparaît comme le critère le plus sûr. Or, Th. Martin vient de rappeler que si l'atelier rutène de Montans a produit des imitations de Pascual 1, c'est aussi le cas de cinq autres ateliers dont quatre localisés en Narbonnaise et un en Gaule centrale, au mieux contemporaine des amphores dites aquitaines, produites dans les années 50 apr. J.-C., n'apporte pas d'élément nouveau au débat, p.405, 2008.

. Laubenheimer, Sans doute, rien ne prouve que le vin mis en amphore à Crouzilles est produit chez les Bituriges Cubes : la seule chose assurée, c'est que du vin est produit dans le bassin ligérien dès le règne de Tibère. Pour la même période, on n'a aucun indice ni de fabrication d'amphores, ni de production de vin chez les Bituriges Vivisques. C'est à partir du milieu du i er s. apr, C'est la même date avancée pour les amphores Pascual 1 découvertes à Rennes et fabriquées, d'après les analyses de pâte, à Crouzilles, chez les Turons, p.228, 2004.

, Quant aux années 20-40, elles sont proposées par A. Tchernia qui suggère que la Balisca et la Biturica étant déjà bien « appréciées de la majorité des viticulteurs