Résumé : Les mouvements de jeunesse connaissent en Alsace une trajectoire singulière entre 1918 et 1970. Marqués par les particularités historiques et culturelles de cette région, ils s’y imposent comme des instances de formation essentielles des jeunes protestants, en leur offrant de vivre des sociabilités collectives inédites, de s’engager, de prendre des responsabilités et de s’exprimer. Cet article, qui éclaire leurs succès et leurs difficultés, montre dans quelle mesure ces groupements peuvent être considérés comme des moteurs de la communauté protestante de cette région.