Linguistic concordances between Celtic and Romance areas based on multilingual atlas data
Concordances linguistiques entre aires celtique et romane à partir des données des atlas multilingues
Résumé
This study was based on data taken from the linguistic atlases of the Channel/Atlantic area. Using motivational and interpretative maps, it attempts to show the areal diffusion of representations underpinning lexical creation. In addition to an onomasiological mapping, it focuses in particular on the operative concepts of border and linguistic area and on the lexical motivation lessons as developed by researchers of the two main multilingual atlantographic undertakings, the Atlas Linguarum Europae (ALE) and the Atlas Linguistique Roman (ALiR). Several comparisons between the Celtic and Romance areas are considered. These are based on the zoonyms for the earthworm, slug, sandworm, wrasse and cuttlefish. The overlaps and/or complementarities in certain Romance and Celtic domains shed light on lexical forms that have become opaque in the Romance linguistic area but are still transparent in the Celtic area, and vice versa.
Cette étude s’appuie sur les données des atlas linguistiques de la zone Manche-Atlantique et tente de montrer à partir de cartes motivationnelles et interprétatives la diffusion aréale des représentations sur lesquelles se fonde la création lexicale. Au-delà d’une cartographie onomasiologique, elle accorde une attention particulière aux concepts opératoires de frontière et d’aire linguistiques et aux enseignements de la motivation lexicale tels que ceux-ci ont été développés par les chercheurs des deux principales entreprises atlantographiques multilingues : l’Atlas Linguarum Europae (ALE) et l’Atlas Linguistique Roman (ALiR). Plusieurs comparaisons entre les zones celtiques et romanes sont prises en compte. Elles se fondent sur les zoonymes du ver de terre, de la limace, de l’arénicole, du labre et de la seiche. Le croisement et/ou la complémentarité dans certains cas des domaines roman et celtique permet d’éclaircir des formes lexicales devenues opaques dans la première aire linguistique mais toujours transparentes dans la seconde, et vice-versa.
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