L. Labande, . Bertrand-du-guesclin, and . Les, Guerre de Provence (1368) », Mémoires de l'Académie de Vaucluse, tome IV, 1904, p. 43-80 : des Bretons en route vers l'Espagne sont signalés autour de Montpellier dans la première quinzaine de novembre 1365 (note 5, page 48), d'autres sur le Rhône à l'été 1366 (page 59), à Mudaison (Hérault) où s, pp.1365-1367

C. Charles, En 1371 il demeure à Angers depuis quelque temps. 78 Ibidem, témoin 116, pp.92-241

. Après-la-malheureuse-campagne-d-'azincourt-et-la-captivité-en-angleterre-qui-s-'ensuit-pour-le-jeune-arthur, Richemont reprend du service et bientôt son nom se trouve avancé avec de plus en plus d'insistance pour la connétablie : en octobre 1424 il gagne Angers afin d'y rencontrer le roi et de conclure avec lui. À l'occasion de ce voyage de représentation, sa bataille se compose de seize « montres », soit environ 200 combattants 103 Ces compagnies sont de tailles très diverses, s'échelonnant de 4 à 38 hommes d'armes (cette dernière sous Bertrand de Dinan, maréchal de Bretagne), onze sur seize rassemblant moins de dix épées, trois plus de 24 104 . À l'inverse des compagnons de Bertrand, que rappelleraient assez les unités les plus modestes, les plus fortes montres se recrutent parmi les vassaux et clients de l'aristocratie du duché, dès lors présente de façon continue dans l'entourage de Richemont, la famille de Dinan se taillant en l'occurrence la part du lion avec trois capitaines commandant à 88 hommes d'armes, soit près de la moitié de l'effectif mobilisé, Presque tous les chefs de montres sont fieffés en Haute-Bretagne, notamment dans les diocèses de Saint-Malo (six) et de Rennes (quatre), mais aucun dans celui de Vannes. Il existe donc une certaine continuité avec le siècle précédent quant aux principales ères de recrutement militaire

. Ibid, Nouvelle édition par Christian DUTOT, Arthur de Richemont..., op. cit., p. 158-162, d'après l'original (Arch. dép. Loire-Atlantique, pp.1147-1149

C. Patry-de-châteaugiron and . Banneret-bertrand-de-dinan, 37 hommes d'armes ; Jacques de Dinan, seigneur de Beaumanoir, écuyer banneret, d'Évran (dioc. de Saint-Malo), 36 hommes d'armes ; Robert de Dinan, seigneur du même lieu dioc. de Saint-Malo), chevalier banneret, 17 hommes d'armes ; Jean de La Chapelle, chevalier bachelier, paroisse inconnue, 27 hommes d'armes ; le sire de la Feuillée, chevalier bachelier, de Goven (dioc. de Rennes), 7 hommes d'armes ; Geoffroy de Malestroit, sire de Combourg (dioc. de Saint-Malo), chevalier banneret, 5 hommes d'armes ; Guillaume de Montauban, sire du même lieu (dioc. de Saint-Malo), chevalier banneret, 18 hommes d'armes ; Robert de Montauban, seigneur du Bois-de-la-Roche, chevalier banneret, de Néant (dioc. de Saint-Malo), 9 hommes d'armes ; Jean de Penhoët, chevalier bachelier, de Saint-Thégonnec (dioc. de Léon), 6 hommes d'armes, sire du même lieu (dioc. de Cornouaille ), chevalier banneret, 7 hommes d'armes ; Jean de Saint-Gilles, seigneur de Betton (dioc. de Rennes), chevalier bachelier, 6 hommes d'armes