Merveilles de nature et contrefaçons dans les cabinets de curiosités - Université de Bretagne Occidentale Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2014

Merveilles de nature et contrefaçons dans les cabinets de curiosités

Résumé

Poser la question de la contrefaçon et des usages de faux à la Renaissance peut sembler incongru, tant l'époque pratique l'imitation en littérature comme en art et prise peu l'originalité. On tente pourtant alors pour la première fois de faire la part du licite et de l'illicite en matière de production manufacturée et de création intellectuelle. Face à la multiplication de pièces de monnaie rognées, de tissus alourdis en eau et, de façon nouvelle, d’œuvres, de tableaux ou de sculptures attribuées fallacieusement à un auteur ou à un maître prestigieux, de livres publiés sans l'accord d'un précédent imprimeur, des juristes et des hommes de lettres posent les linéaments d'une déontologie de la reproduction. Tous les champs d'exercice de la reproduction sont concernés, y compris ceux qui nécessitent l'identification des personnes : la littérature, les arts, le commerce, la politique, les sciences et la religion. La présente enquête pluridisciplinaire tâche de dessiner la frontière que le XVIe siècle établit entre la copie et la contrefaçon — entre l'imitation autorisée et l'imitation frauduleuse — en interrogeant les codes juridiques et moraux et les pratiques en vigueur dans chacun de ces domaines.

Domaines

Littératures
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01117661 , version 1 (17-02-2015)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01117661 , version 1

Citer

Myriam Marrache-Gouraud. Merveilles de nature et contrefaçons dans les cabinets de curiosités. Pascale Mounier et Colette Nativel. Copier et contrefaire Faux et usage de faux, Honoré Champion, pp.155-172, 2014, COLLOQUES CONGRES ET CONFERENCES SUR LE 16E SIECLE, 9782745325778. ⟨hal-01117661⟩
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